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20 avril 2011 3 20 /04 /avril /2011 15:00

Vendredi 6 Mai 2011 à 20h et Samedi 7 Mai à 17h et 20h

La Fabrique mc11 - 11 rue Bara à Montreuil - Métro Robespierre - Rés. 01 74 21 74 22

 

« DANSE LILI DANSE » (2009)

Un spectacle multimédia pour une comédienne chanteuse, trio à cordes, accordéon, clavecin, dispositifs électroacoustique et vidéo

Musique, conception et mise en scène André SERRE-MILAN

Texte de Joëlle BASSO 

Vidéo François GRANDJACQUES

Avec :

Leslie BOUCHET, comédienne-chanteuse

LE QUATUOR DES VOLCANS :

Pierre Courthiade (clavecin), Hiroé Namba, (violon),
François Schmitt
(alto), Sylvie Cagnioncle (violoncelle)

et Li NAN (accordéon).

 « Un spectacle musical au croisement du théâtre et du multimédia.

Passé, présent ou futur sont convoqués en une unité de lieu et durée :
celui du spectacle, qui se transforme en une place publique.

Pour assister à une sortie de chrysalide en temps réel. »

Durée 1h

Reprise, commande et production 2009 du « Quatuor des Volcans » et « Musiques Démesurées »,
a reçu le soutien de - Clermont Communauté, Ministère de la Culture/Drac Auvergne,  Conseil Général du Puy de Dôme, SPEDIDAM

Tarif unique : 10 Euros.

Chômeurs, intermittents, précaires, étudiants, Montreuillois : 1 place pour 2.

 

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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 15:17

Du 23 mars au 14 avril 2011 a 20h

(relâche 30 mars,1,7 avril)

Res. 01 74 21 74 22

 

Chargé  de communication et de diffusion :
Marc Laumonier

 

Tarif unique 10 euros. Chômeurs, intermittents, précaires, étudiants, montreuillois: 1 place pour 2.

 

Spécimens humains avec monstres

d’Alice Zeniter

 

création française

(texte lauréat de l’aide à la création du CNT. DMDTS)

 numérisation0003

 

Photo : Thomas Duval  / plasticien Victor Férès

 

 

Mise en scène, scénographie : Urszula Mikos

 

Avec

Jean-Baptiste Azéma

Nathan Gabily,

Catherine Gendre,(sur vidéo)

Michel Gravero, (sur vidéo)

Michel Quidu,

Pearl Manifold,

Yves-Robert Viala,

Olivier Werner.

 

Vidéo : Grégory Mc Grew, Eric Angels

Avec la participation de : Yumi Fujitani (danse butô)

 

Une guerre où les amis d’hier deviennent les meilleurs ennemis. Une guerre fratricide... répétition de cette histoire de l’humanité : « on se ressemble forcément quand on veut si fort la même chose. » Une guerre « propre » comme celle que l’on voit à la télé ou que l’on lit dans les journaux. Une guerre qui, si elle n’est pas validée par l’image, n’existe pas. Une première pièce d’Alice Zeniter, jeune auteure et romancière de 24 ans présentée dans un nouveau lieu à Montreuil, la fabrique mc11, dédié à la création contemporaine.

 

 

urszula-mikos.over-blog.com,

 

Entretien avec Urszula Mikos

 

Qu’est-ce qui vous a donné envie de monter cette pièce ?

 

U.M. : La pièce d’Alice Zeniter nous parle de la guerre, ce qui n’est pas nouveau comme sujet. Spontanément, ce n’est pas le genre de textes qui m’attire car il très facile de se faire entraîner sur la pente du spectacle à message. Il s’agit aussi d’une thématique très connotée, qui résonne avec l’actualité. Or, je ne veux pas transformer la scène de théâtre en un simple lieu de débat. Le travail théâtral doit se projeter bien au-delà.

 

La guerre apparaît ici comme un prétexte pour toucher quelque chose de plus universel. La mise en scène de l’armée est représentative d’un phénomène essentiel : la volonté d’appartenir à un groupe, à une communauté, parfois pour mieux abandonner sa responsabilité d’individu. Ce qui est omniprésent dans cette pièce, c’est cette glorification de l’uniformisation.

 

Un autre élément intéressant est le rapport aux médias. A une époque où nous sommes en permanence submergés d’informations, paradoxalement, nous comprenons de moins en moins ce monde dans lequel nous vivons. C’est un peu la même chose dans cette pièce. Plus on plonge dans l’univers de la pièce, plus on a l’impression d’être dans un monde fantasmé, fictif, étrange, éphémère…

Facilement manipulé et fabriqué par des forces extérieures : le pouvoir des médias, d’une certaine culture, de la politique le monde virtuel des rêveries, des fantasmes, des obsessions peut se révéler fallacieux. Le décalage entre la vie réelle, parfois prosaïque et dure, et un monde « imagé » et virtuel ne peut nous amener que vers la frustration et la perte de contrôle de soi ou vers la somnolence et la passivité.

La société nous offre d’ailleurs de plus en plus de moyens pour augmenter ce décalage : la vie de tous les jours se durcit alors que « les écrans » se colorent, se peuplent de jeux, les journaux se remplissent d’articles hagiographiques, de descriptions de personnalités modèles, de philosophie vulgarisée. Ces filtres contribuent à dissoudre notre conscience dans des détails commerciaux, nous fabriquant tendances et modes, sorte de drogues à notre portée pour nous isoler de plus en plus et nous ôter toute possibilité d’agir. Si l’art pouvait apparaître comme une échappatoire possible, il s’est laissé progressivement contrôlé par un pouvoir marchand et une nouvelle race régnante, celle de l’intellectuel bourgeois légèrement bohème.

 

Depuis très longtemps, je m’intéresse aux auteurs vivants parce qu’ils sont en phase avec l’actualité. Leur langage, leurs personnages, l’éclatement de la structure théâtrale, de la forme traduisent notre rapport au monde chaotique. Mais ce qui m’intéresse avant tout dans leur texte, c’est cette force que l’on retrouve dans les textes classiques, cette capacité à placer la nature humaine au centre du propos, à universaliser.

 

 

Qu’est-ce qui vous interpelle spontanément dans l’univers de Alice Zeniter ?

 

U.M. : À la lecture de ce texte, j’ai été frappée par le sentiment que les personnages s’apparentaient plus à des figures, qu’à des êtres de chair et d’os. La femme du général Pol, par exemple, est décrite comme l’archétype de la femme parfaite. Chaque minute de sa vie est réglée, calculée, ciselée. Elle sculpte sa vie comme une œuvre d’art. L’apparence a pris le pas sur l’être, l’individu. Il semble alors inévitable que quelque chose déraille.

 

Tous les personnages sont obsédés par l’idée d’apparaître comme des héros à la caméra. Mais ça ne les empêche pas de commettre des actes monstrueux, hors champ. L’important est de sauver les apparences.

 

 

Quelles pistes de mise en scène pouvez-vous imaginer à ce stade de votre travail ?

 

U.M. : Lors des représentations, je voudrais insister sur le vertige et le mélange des langages, les univers qui se côtoient. J’aimerais aussi souligner la superficialité du spectaculaire produit par les images et médias, et lui opposer la violence d’émotions qui ne parviennent pas à se former ou se manifester.

Et pour révéler cette énergie, il semble important de transporter la scène par une véritable force de jeu... le spectateur séduit par le spectaculaire, par le vertige des sens,  la puissance des paroles manipulatrices, par l’envie de communion pourra ainsi être projeté soudainement vers le vide et la nudité... Cette moderne catharsis le mettra face à ses propres envies : le plaisir facile du voyeurisme et de l’autosatisfaction - il n’existe ainsi rien de plus démoralisant qu’un théâtre fier de lui, qu’un public qui applaudit lorsqu’on vient de flatter ses tendances et par là de le tromper. Pensant à l’époque nazie, Bond écrivait que tout uniforme appelle la nudité... le plaisir trompeur appelle à des somnolences et à la dissolution de l’être, l’engagement fanatique nous évoque les stades et la nudité des cadavres.

 

 

 


 

 

  

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 14:41

Représentations du 3 au 5 février 2011, à 20h

Théâtre La Fabrique mc11

 

 


  

Texte : de James Garner

Première traduction et édition française

d’une œuvre de James Garner.

Editions La Dragonne

 

Mise en scène collective

 

Interprétation : Sophie Bezard

Direction d’acteur : Didier Massot

Éclairages : Thierry Guisti

Son : Mathieu Boutel

Et la complicité de la peintre : Lyzane Potvin

 

 

   

Quelque part. Katie Olson : une fille, une femme. Son corps, sa crasse, sa carapace. Se protéger de sa vie. Flash back. L'enfance, le viol, le père. Le silence de la mère. Et le feu.

Tout brûler, depuis. Une pyromane. Laver/brûler la crasse. Laver/brûler le monde. Laver/brûler la vie. Condamnée à mort.

Y a –t-il une justice ? Non. Pas celle-là qu’imposent les tribunaux. C’est donc poser la question de l’égalité des chances et se demander jusqu’à quel point l’individu est décisionnaire de son propre destin. Ou comment la société, peut par aveuglement ou négligence, procéder à la mise à mort de l'enfance.

 

James Garner, l’auteur, est encore très peu connu en France. Marginal et incisif, il est issu de la contre-culture américaine. Il ouvre ici la brèche d’institutions trop lentes ou dysfonctionnantes (protection de l’enfance/dispositif judicaire), pousse la porte du silence sur une réalité devant laquelle on ne peut rester sourd.

 

L'esthétique de la mise en scène et les partis pris en matière de jeu écartèlent la matière dramatique, en font ressortir ses reliefs et subtilités, conduisent le spectateur dans les retranchements de l’imaginaire, ouvrant le sas de l’émotion percutante et de l’évasion poétique.

Cette création s'adresse à tous, à un public en quête de sujets engagés, d’expériences sensibles, d’expériences alternatives…d’expérience théâtrale.    

 

 

 

 

Tarifs : 10 €

Réservations : 07 86 24 17 76 

 

 

 

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26 août 2010 4 26 /08 /août /2010 15:15

A la Fabrique les 2, 3, 4, 6, 10, 11, 13 et 14  décembre 2010 à 20h

et les 5 et 12 décembre 2010 à 17h 

Visuel Sajko  

4 pieds au sec

de Ivana Sajko

 

Mise en scène /  Urszula Mikos

Scénographie / André Acquart

En collaboration avec Kinga Kozakowska (artiste peintre)

Lumières / Xavier Baron

Avec / Agathe Molière et India Hair

 

Traduit du croate par Mireille Robin, avec le soutien de Troisième bureau

 

La découverte d’un des auteurs les plus corrosifs d’Europe sur son sujet de prédilection : le naufrage de notre civilisation. Poétique charnelle et dérisoire…

 

L’art de Sajko tient à sa manière implacable de dépeindre une sorte d’apocalypse, de rendre palpable l’engloutissement du monde. Un espace troublant ne semble plus habité que par deux personnages presque clownesques – au sens Beckettien du terme, à l’énergie inépuisable. Ils rêvent, jouent, inventent, créent. Parfois un sentiment d’impuissance les arrête. Mais pour un moment seulement. Leur envie de se maintenir en surface devient plus fort. Ils se contaminent, ils avancent et parviennent, héroïquement, à se maintenir à la surface. Mais jusqu'à quand?  

 

L'Arche est l'agent théâtral de l'oeuvre représentée.

 

Réservations : 01 74 21 74 22 ou fabriquemc11@gmail.com

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20 août 2010 5 20 /08 /août /2010 14:37

A la Fabrique en mars 2011 (dates à préciser)

Dans le cadre des "Uberyou"

  spirale1-6cm

Festival de conférences - spectacles

« Machines à détestation » 

 

Désireuse d'intégrer chaque proposition scénique dans une perspective globale, historique, sociale ou politique, Urszula Mikos proposera une série des conférences interrogeant les différentes figures de ce que nous pouvons nommer le "naufrage de la civilisation".

Le festival « machine à détestation » interrogera la prolifération des discours rassurants, volontaires, déterminés, le besoin maladif de figures de leaders. Les conférences proposeront, chacune à leur manière, le tableau de nos étranges rites, de ces jeux de pouvoir parfois radicaux, parfois tout simplement ridicules ou absurdes.

Nous vivons une époque de transition, peut-être de dégradation de notre système social et politique, et si l’on peut se demander si naîtra de cette période un monde renouvelé ou au contraire le chaos, le seul point dont nous pouvons rester convaincus, c’est que pour l’instant, l’image de notre futur apparaît confuse, floue et instable.

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18 août 2010 3 18 /08 /août /2010 16:07

A la Fabrique en mars 2012 (dates à préciser)

Visuel Trio

Trio version 2

d’après l’œuvre de Boguslaw Schaeffer

 

Mise en scène : Urszula  Mikos

Distribution en cours

 

Urszula Mikos veut rendre hommage à l’auteur, homme du théâtre et compositeur, Boguslaw Schaeffer, en présentant Trio version 2.

Elle propose de composer un évènement autour de Schaeffer, incluant l’exposition de ses partitions graphiques, la projection de ses films expérimentaux, l’enregistrement de certaines de ses performances musicales.  Elle invitera Jan Peszek avec son « Scénario pour un comédien instrumental non existant mais possible »,

Depuis vingt ans, Urszula Mikos traduit et fait partager sa connaissance de l’œuvre de Schaeffer en France. Elle fut la première à faire découvrir ses textes au public français: Quartette I en 1992, Répétition, Quartette II dans le cadre du parcours en 5 chambres : « Pourquoi cette comédie toutes les jours ? », Quartette III (avec une équipe internationale)  présenté dans le cadre de l’open stage du III International Workshop sur Michael Tchekhov en Angleterre (1993), et Trio en 2000 récompensé par le Grand Prix du Festival Charles Dullin.

Schaeffer est le précurseur du théâtre instrumental et le premier théoricien d’un comédien-instrument / instrumentiste.Son oeuvre apparaît comme une synthèse des questionnements contemporains sur le sens et le fonctionnement du spectacle,  le statut du dramaturge et des comédiens, la présence de l’humour, de l’ironie et de la virtuosité théâtrale garantissant sa complète et immédiate efficacité

 

"Composition hallucinante sur l’essence même du théâtre… épatant objet théâtral non identifié. On est plus proche ici du free jazz que de l'harmonie" (LIBERATION - Maïa Bouteillet).

  

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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 14:55

A la Fabrique les 25, 26, 27 septembre 2010 à 20h00

jeanne darc

Jeanne Darc 

 

À partir du texte de : Nathalie Quintane

Mise en scène: Thomas Blanchard

Jeu: Julie Recoing

Musique: Flavien Gaudon

Lumière: Xavier Baron

 

La France attend-elle encore une vierge bergère pour la guider?

Nathalie Quintane expose les obsessions d'une des jeunes femmes politiques françaises les plus célèbres et célébrées. Elle est là, devant nous, offerte à nos fantasmes et à nos interrogations.

Elle se cherche, s'éprouve elle-même face à son destin brûlant.

Entre fascination et perplexité, un mode d'emploi, un zoom sur «Jeannette».

Une identité.

Son identité nationale.

Des rêves d'adolescente, du goût pour les défis, du star-system, de la fraternité entre les peuples, du sacrifice, tout est passé en revue comme par le trou de la serrure du dressing.

Comment d'une campagnarde avec brin d'herbe collé au lèvres devient-on une icône hexagonale, en passant par les courbatures liées à l'armure?

Comment sauve-t-on la France en période de Crise?

A la victoire! Et laquelle?

 

« Vous avez dit que pour faire la révolution intellectuelle,

 il fallait renoncer à être un intellectuel.

-Yes! Yes!

-Vous le pensez vraiment?

-Yes! Yes! »

Jean-Luc Godard, One+One

 

Réservations: 06 62 42 80 43 ou randbcompagnie@gmail.com

 

 

+ Jeanne Darc en vidéo... 

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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 15:44

A la Fabrique présentation du work in progress les 8 et 9 octobre 2010 à 15h

 

  Sarah Stadt

Initial Sarah Stadt

de Pierre-Jérôme Adjedj

 

Texte et mise en scène: Pierre-Jérôme Adjedj

Traduction vers l’Allemand: Angela Sanmann

Scénographie: Pierre-Jérôme Adjedj

Travail sur l’image: Vincent Lévy et Nicolas Doremus

Régie vidéo et assistanat à la mise en scène: Nicolas Doremus

Musique originale: Nihil Bordures

Costumes: Anna Lalloz

Avec Amandine Thiriet et Stéphane Lalloz

 

Sarah ne se souvient pas. À 20 ans à peine, elle est encore/déjà une terra incognita pour elle-même. Alors elle parle, faute de mieux. Sur scène. Les souvenirs affluent, d’abord timidement puis peu à peu l’emplissent jusqu’à déborder. Sarah se souvient. Mais elle ne sait pas quoi faire de ces souvenirs. Le problème reste entier…

 

Sarah est une enfant de la parole, de plusieurs paroles. Celles des enfants et petits-enfants de déportés et des enfants et petits-enfants de nazis, consignées dans le livre de Peter Sichrovsky Naître coupable, Naître victime.

 

C’est dans le creux de la parole de Sarah que se dévoile son mystère. C’est une histoire liée au temps, à la patience : mais tout se joue au présent...

 

Production : Anamorphismes (Paris) et R.U.G.S.T (Berlin)

Avec le soutien de : La Ferme du Buisson / Scène Nationale de Marne-la-Vallée ; Le Cube / Centre de création numérique d'Issy-Les-Moulineaux ; l'IMAC / Université de Paris-Est

 

Contact :06.16.01.47.70

anamorphismes@free.fr

http://sarahstadt.impensees.fr

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23 mai 2010 7 23 /05 /mai /2010 16:11

Du 13 au 17 octobre 2010
du mercredi au samedi à 20h, dimanche à 17h


Visuel Botho Strauss

 

Le temps et la chambre

de Botho Strauss

 

Mise en scène / Marie-Christine Mazzola
Assistante à la mise en scène / Clémence Laboureau.
Scénographie / Camille Duchemin

Lumière et régie / Jean-Christophe Ménard
Son / Lucas Barbier
Assistante régie / Anne Charrier

Avec
Laura Bazalgette, Flavien Cornilleau, Fabien Floris, Bruno Galibert,
David Gérard, Ludovic Lamaud, Sarah Leck, Marion Lécrivain, Henri Nlend


Deux hommes (Julius et Olaf) vivent reclus dans une chambre afin de se protéger de leurs émotions. Ne supportant plus cette solitude, Julius tente d’échapper à cette situation en se mettant à décrire ce qu’il voit depuis la fenêtre. Ce faisant, il émet un jugement sur une femme qu’il ne connaît pas : la fille de la rue. Cette femme blessée et meurtrie par ce jugement injustifié fera intrusion, quelques secondes plus tard, dans la chambre de Julius et Olaf, afin de dire qui elle est. Elle convoque alors son passé, ses passions, ses douleurs, ses souvenirs, ses rencontres improbables, ses séparations, ses échecs, ses désillusions. Commence ainsi un défilé nocturne qui fera apparaître l’Homme sans montre, l’Impatiente, Franck Arnold, l’Homme au manteau d’hiver, la Femme sommeil et le Parfait inconnu. Autant de personnes qui peuplent le passé de cette femme. Elles viennent les unes après les autres, perturbent les situations en cours, se coupent la parole, ne s’écoutent pas, s’entrechoquent. La chambre est envahie progressivement par ces personnes, chacune apportant une vision de cette fille de la rue : Marie Steuber. Cette figure est donc dévoilée sous différents angles dans un effet kaléidoscopique. En faisant intrusion dans la vie de Julius et Olaf, elle perturbera leur mode de vie, les poussera à douter d’eux mêmes, de leur existence et finalement à se séparer.
En mettant en avant cette dramaturgie chaotique, je souhaite mettre en scène l’état de déréliction dans lequel sont plongés ces personnages.

Pour Botho Strauss « aucune autre forme d’échec courant, ni la maladie, ni la ruine, ni la catastrophe professionnelle ne trouve dans l’inconscient d’écho aussi profond, aussi cruel que la séparation » in Transgresser le réel, Irène Sadowska-Guillon.

 

Production : La Charmante Compagnie

avec le soutien de Théâtre Ouvert

et Travaux publics Cie Frédéric Maragnani

 
Réservation: 01.74.21.74.22 ou location@fabriquemc11.com 

 

Rendez-vous sur Facebook

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 13:24

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A partir du 15 Octobre 2010

 

Atelier théâtral, training du comédien, académie du spectateur, coaching...

 

Retrouvez le programme de nos formations sur le blog d'Urszula Mikos :

http://urszula-mikos.over-blog.com

 

Inscriptions : 01 74 21 74 22 ou urszulamikos@hotmail.fr

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